dimanche 1 mai 2022

Le Pape François s'est exprimé sur la paix dans la Regina caeli

Dans la Regina Coeli, François pose la question de la volonté réelle d'arrêter l'escalade militaire et verbale pour aboutir à une négociation.





"Je me demande si la paix est vraiment recherchée...". Le pape François a choisi de présenter sous forme de questions les doutes qui étreignent beaucoup et qui grandissent à mesure que l'escalade militaire dans la guerre en Ukraine augmente. Une escalade militaire inquiétante dans un conflit de plus en plus dévastateur qui coûte la vie à une population civile sans défense et qui s'accompagne d'une multiplication des menaces verbales, de la diabolisation totale de l'adversaire et des simulations d'éventuelles attaques nucléaires.


La poursuite de la guerre d'agression menée par l'armée russe contre l'Ukraine, la course au réarmement, l'absence d'initiatives fermes au niveau international, font que la pensée de ceux qui considèrent le conflit armé comme inéluctable gagne de plus en plus de terrain, un retour au passé et aux vieux "schémas" de guerre qu'ils pensaient dépassés.


"Alors que nous assistons à une régression macabre de l'humanité", a dit le pape, "je me demande, avec tant de personnes angoissées, si nous recherchons vraiment la paix ; s'il y a la volonté d'éviter une escalade militaire et verbale continue ; si nous font tout leur possible pour que les armes se taisent.


La difficulté de répondre aux questions de François par l'affirmative est assez évidente. "Nous voulons tous la paix", est la réponse des dirigeants mondiaux. Mais cette volonté de parler - si elle s'exprime - ne se transforme pas en une détermination créatrice et une authentique volonté de négocier. On parle de paix et ce que le pape a défini comme le "modèle de guerre" continue d'être appliqué.


Il y a quelques jours, le cardinal Pietro Parolin, souhaitant une nouvelle conférence d'Helsinki, a déclaré : « Regarder ce qui s'est passé au cours des dernières décennies devrait nous convaincre de la nécessité de faire davantage confiance aux organisations internationales et à leur construction, en essayant de les rendre à nouveau une "maison commune", où chacun se sente représenté. En même temps, nous devons nous mettre d'accord sur la nécessité de construire un nouveau système de relations internationales, qui ne soit pas basé sur la dissuasion et la force militaire : C'est une priorité Et c'est parce que si nous n'y pensons pas, si nous n'y travaillons pas, nous sommes destinés à tomber dans l'abîme de la guerre totale."


Pour cette raison, le Successeur de Pierre a réitéré sa demande que « nous ne cédions pas à la logique de la violence, à la spirale perverse des armes » et que nous prenions enfin le chemin du dialogue et de la paix.





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